Nous avons beau vivre sur «la planète bleue» composée à 72% d’eau, nos ressources en eau douce sont loin d’êtres illimitées. Seul 2,8% de toute l’eau disponible sur Terre est de l’eau douce et 2,1% provient des glaces et des neiges permanentes, ce qui la rend inexploitable.

A peine 0,7% de toute l’eau terrestre est donc disponible pour l’être humain (cliquer ici pour agrandir l’image ci-dessus). Elle est en grande partie fournie par les nappes phréatiques, les cours d’eau et les réservoirs naturels ou artificiels (lacs, barrages…). Sa rareté peut varier entre les différentes régions du globe : certains pays comme le Brésil ou l’Inde en sont riches, d’autres comme le Cambodge ou le Tchad n’ont pas cette chance.

Un épuisement lent mais bien réel !

 

En matière de gaspillage pur et simple, les fuites sont un phénomène généralisé :

en moyenne, pour 5L d’eau prélevée, 1L est perdu en milieu urbain

                                                                           contre 2L en milieu rural. 

 

Mais le premier danger pour nos ressources en eau vient du changement climatique.

Avec la hausse des températures et une évaporation plus intense, le débit des cours d’eau devrait diminuer de 20 à 30% d’ici 2060 et certaines nappes souterraines seront amenées à disparaître, comme aux Etats-Unis où leur niveau ne cesse de baisser.

 

Agir au quotidien

En attendant de ne plus avoir le choix, il est toujours possible d’agir à son niveau, sans pour autant s’amuser à chronométrer sa douche.